À présent en 2016, Panorama à présent. Vincent Delerm continue à chroniquer la société, cette fois sous le prisme du cinéma.

Dix chansons — réalisées par 10 contemporains hétéroclites — qui multiplient les références : au septième art, à ses artisans (Vie Varda), à nos saynètes modernes, aussi (Fernando de Noronha).

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Je ne sais pas si c’est tout le monde, entrée en matière qui sonde l’universalité de nos affections, partage son titre avec le premier long métrage du chanteur, présenté ces jours-ci. Des passages de son documentaire sur la mémoire — avec notamment Alain Souchon, Aloïse Sauvage et Jean Rochefort — ponctuent par ailleurs la pièce-titre, l’haletante Panorama. « Les films sont des trains dans la nuit », répète le chanteur à la voix atypique. L’acmé appartient à moitié au Montréalais Rufus Wainwright, qui colore Les enfants pâles, remarquable ballade de deux musiciens qui ont naguère grandi dans l’ombre de parents célèbres.

IMAGE FOURNIE PAR TÔT OU TARD

Si ses pièces sont davantage habillées qu’à l’accoutumée, avec des réalisations de Voyou, de Yael Naim ou encore de Girls in Hawaii, Vincent Delerm se découvre avant tout, encore et toujours, comme un parolier d’exception. « Le temps passe et j’en fais partie », résume-t-il en guise d’épilogue.

★★★½

Chanson. Panorama. Vincent Delerm. Tôt ou tard.