Pour ce nouvel opus de la violoniste Angèle Dubeau et de son ensemble de cordes La Pietà, auxquels se joignent ici la pianiste Amélie Fortin et la harpiste Valérie Milot, on plonge dans ce post-minimalisme qui jouit d’un buzz considérable dans les salles de concert et sur les plateformes d’écoute en continu.

Pourquoi ? Parce que la relative simplicité tonale et la consonance mélodique, souvent proches de la forme chanson ou de musiques classiques prémodernes, peuvent séduire de vastes publics.

Les cycles rythmiques et les motifs mélodico-harmoniques de plusieurs de ces compositions font désormais partie de l’imaginaire musical, on en repère les caractéristiques dans plusieurs musiques de film… et dans cet album parfaitement représentatif de la tendance, interprété avec inspiration, justesse et virtuosité par Angèle Dubeau et son ensemble.

IMAGE FOURNIE PAR ANALEKTA

Pulsations, d’Angèle Dubeau & La Pietà

La soliste québécoise a fait ses devoirs, car elle a identifié les compositeurs parmi les plus prisés du post-minimalisme, qui ne fait pas l’unanimité malgré son immense pouvoir attractif : Ólafur Arnalds, Jean-Michel Blais, Ludovico Einaudi, Alex Baranowski, Craig Armstrong, Peter Gregson, Yann Tiersen, Abel Korzeniowski, feu Jóhann Jóhannsson, Max Richter, Dalal, Michael Nyman. Impact assuré, c’est le moins qu’on puisse (pré)dire.

Cette matière sera jouée à la salle Bourgie les 1er et 3 novembre et au Palais Montcalm le 9 novembre.

★★★½

Contemporain. Pulsations. Angèle Dubeau & La Pietà, Analekta.

Écoutez l’album : https://orcd.co/pulsations