À moins de trois mois du second spectacle de sa carrière au Centre Bell, Maxime Landry approche du fil d'arrivée. Le jeune chanteur était en pleine répétition, hier, et une toute première fois avec ses musiciens

«On a passé les trois derniers jours enfermés tous les deux en studio à retravailler chaque chanson, une par une», explique le metteur en scène Serge Postigo, qui prépare son premier spectacle au Centre Bell. «C'est un beau défi», dit-il.

Il promet un Maxime Landry authentique et des chansons revisitées. «Il y en a une qui sera accompagnée uniquement par un violon et une autre durant laquelle on a inséré une pause de 15 secondes», précise-t-il.

Souriant et décontracté, son protégé a permis aux médias d'assister à une partie de la répétition. Il a interprété une version très rock de Le Veilleur, pièce de son deuxième album qu'il a écrite lui-même. Accoudé à une caisse à instruments dans le fond de la pièce, Serge Postigo ne l'a pas quitté des yeux.

L'artiste de 24 ans lance sa tournée québécoise le 23 mars à l'Étoile de Brossard. Il sera dans le repère du Canadien de Montréal le 26 mai. Pas de conflit d'horaire, l'équipe risque d'être sur un terrain de golf à cette date. «J'ai vraiment hâte, confie-t-il. La dernière tournée m'a laissé sur ma faim. Pour l'instant, je ne suis pas stressé. Mais c'est sûr que la semaine avant, je ne dormirai pas.»

Spectacle modulable

Le spectacle qu'il prépare sera pratiquement le même au Centre Bell qu'ailleurs.

«C'est un show modulable, explique le metteur en scène. Le propos reste le même et l'artiste aussi. Sauf que tout est à plus grande échelle.» Il laisse aussi entendre, sans donner de noms, que d'autres artistes se joindront à Maxime Landry pour l'occasion.

Ce dernier entend bien recréer le sentiment d'intimité des petites salles en aréna.

«La scène sera plus grande et je devrai l'habiter pour que la dame assise dans les blancs sente que je chante pour elle», explique-t-il.

Au menu pour cette seconde tournée: toutes les pièces du deuxième album, L'avenir entre nous, ainsi que quelques incontournables du premier.

«Au début, dit-il, on pensait en enlever quelques-unes parce qu'il y en a plusieurs qui sont tristes et nostalgiques. Mais je n'arrivais pas à me décider. J'étais déchiré à l'idée de ne pas toutes les chanter.»

Maxime Landry a donc décidé de retravailler certains morceaux plutôt que de les laisser de côté. À prévoir aussi, une incursion dans l'enfance du chanteur. Le thème du spectacle, «D'où je viens, où je vais», s'y prête bien.

«Tout le monde sait que j'ai des racines country, dit le jeune homme. Enfant, j'écoutais aussi de vieux albums sur un tourne-disque, même si ce n'était pas du tout de mon âge.»

Ces souvenirs pourraient bien reprendre vie sur scène.