Les hommages se sont multipliés à l'annonce de la disparition de DJ Mehdi, l'un des artistes majeurs de la scène française du hip-hop et de l'électro, décédé cette semaine à Paris à l'âge de 34 ans.

Exprimant sa «consternation» et sa «vive émotion» à la suite de son décès «accidentel», le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a loué mardi un «magicien des platines» et un «producteur audacieux, virtuose du métissage de genres musicaux complètement différents».

«Mehdi Favéris-Essadi, cet artiste d'origine tunisienne venu du rap, toujours chaleureux et discret, avait su faire résonner la musique électro à la française à travers le monde», a souligné le ministre dans un communiqué.

Ses «musiques continueront à vivre pour notre plus grand plaisir, dans des films tels que Megalopolis ou Taxi 3», a-t-il ajouté en évoquant aussi son clip réalisé par Romain Gavras.

DJ Cut Killer a également fait part de son émotion sur Twitter face la perte de celui qu'il a appelé un ami. «Il n'y a pas de mots pour vous dire la peine que je ressens», écrit-il.

«Toutes mes pensées vont à la famille de DJ Mehdi», a quant à lui écrit David Guetta, tandis que Chromeo, qui avait travaillé avec l'artiste, a déclaré: «Nous avons perdu notre frère».

Les fans, bouleversés, ont adressé leurs condoléances et fait état de leur choc sur Internet, disant ne pas croire en la mort de l'artiste phare du label Ed Banger Records, confirmé par l'agence de promotion musicale Phunk sur son site web.

DJ Mehdi avait notamment collaboré avec le groupe de rap 113, Mc Solaar, Diam's et fondé Carte Blanche avec le Britannique Riton.