Elle s’appelle Marilyne, elle a 30 ans, et plus ou moins de succès auprès des hommes. Une sorte d’antihéroïne sympathique, qui a vécu son lot de déceptions, et qui voit un jour et tout à fait par hasard réapparaître dans sa vie pour un souper deux copains de son adolescence. L’affaire lui glace le sang. Mais pourquoi, exactement ?

Alfred Hitchcock et Stephen King ont eu un immense impact dans sa vie, est-il écrit dans les remerciements de ce premier roman pour adultes signé Gabrielle Delamer. Certes, mais si vous vous attendez à un récit d’horreur, passez votre tour. Même si l’autrice a la plume qu’il faut pour garder son lecteur en haleine, l’intrigue est plutôt du genre drame psychologique, limite sentimental.

Le récit oscille habilement entre présent et passé, les souvenirs sont livrés au compte-gouttes, rendant la lecture quasi addictive.

L’autrice, à qui l’on doit déjà plusieurs titres jeunesse (La fille ingrate, Lumière et Clara en désordre), a un talent manifeste pour raconter les émotions de l’adolescence, ses incertitudes et ses tensions. Cela étant dit, le tout finit malheureusement par manquer de substance. Ou de profondeur. N’empêche : ce n’est peut-être pas de la grande littérature, mais ça se dévore d’un trait.

Avis aux adolescents dans la salle (et à ceux qui sommeillent en chacun de nous !).

Juillet n’est pas une vivace

Juillet n’est pas une vivace

Québec Amérique

177 pages

7/10