Yseult Riopelle a reçu l’insigne des mains de l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet, qui a souligné son parcours remarquable dans diverses activités artistiques. Au cours de sa carrière, la fille de Jean Paul Riopelle et de Françoise Riopelle a excellé dans les domaines de la danse, de la joaillerie, de la sculpture, de la céramique et du commissariat d’expositions, consacrant des dizaines d’années à la recherche et à la diffusion de l’œuvre de son père.
Très active actuellement alors que l’on célèbre, au Canada et en France, le centenaire de la naissance de Riopelle, Yseult Riopelle a remercié la France pour cet honneur qui lui est fait, de la part de « la terre d’accueil de tant d’artistes à la personnalité plurielle ». Elle a loué la France pour sa mission « de défendre la liberté de créer ». Ce qui permet, a-t-elle ajouté, aux artistes d’exprimer « l’immensité de l’imaginaire de l’esprit humain. »
Yseult Riopelle a aussi remercié Michael Audain, le collectionneur et mécène de Vancouver, adorateur de l’œuvre de Riopelle, d’avoir pris l’initiative de créer la Fondation Jean Paul Riopelle ce qui mènera notamment à la création de l’Espace Riopelle au Musée national des beaux-arts du Québec, dans la Vieille Capitale. Émue, elle a dit ensuite à La Presse que cette récompense et les discours qui ont précédé le sien lui ont « donné envie de recréer ».
L’hommage a été rendu en présence de nombreuses personnalités, le sénateur Serge Joyal, le directeur général du MBAM, Stéphane Aquin, la peintre et signataire de Refus global, Françoise Sullivan, le galeriste Simon Blais, la directrice de la Fondation Riopelle, Manon Gauthier, la productrice Denyse Robert, la directrice de la Galerie de l’UQAM, Louise Déry, les commissaires Sylvie Lacerte, Gilles Daigneault et Claude Gosselin, ou encore le collectionneur Laurent Duvernay-Tardif.