(Toronto) Le nombre de nouvelles inscriptions à la vente sur le marché canadien de l’habitation devrait chuter au premier trimestre, avant de rebondir plus tard dans l’année et de ralentir à un rythme de croissance plus modeste en 2024, suggère un nouveau rapport.

Dans son document, l’économiste Rishi Sondhi, des Services économiques TD, a prédit que la faiblesse des ventes et la baisse des prix entraîneraient une baisse des inscriptions à la vente au premier trimestre de 2023.

M. Sondhi voit ensuite les inscriptions augmenter de 7 % entre le deuxième et le quatrième trimestre, avant de ralentir à un rythme de croissance d’environ 2 % en 2024.

Bien qu’il prédise une certaine faiblesse à court terme, l’économiste voit également une demande croissante maintenir l’équilibre des marchés et soutenir une croissance positive des prix des maisons, en particulier au second semestre de cette année.

Cependant, il note qu’il existe un risque que l’offre augmente plus fortement que prévu, car les propriétaires sont confrontés à des coûts records pour le service de la dette.

L’Association canadienne de l’immobilier prévoit que les ventes de propriétés résidentielles augmenteront de 10,2 % en 2024, alors que les marchés continueront de revenir à la normale. Elle s’attend en outre à ce que le prix moyen national des maisons augmente de 3,5 % de 2023 à 2024 pour atteindre environ 685 056 $, ce qui serait inférieur à son niveau de 2022, mais renouerait avec celui de 2021.