Après une entrée en production laborieuse, le constructeur de motoneiges et de motomarines électriques Taïga Motors produit désormais 50 unités par semaine avec régularité, dit le PDG de l’entreprise montréalaise.

« On a eu des problèmes d’approvisionnement, de procédés et autres qui viennent avec l’entrée en production, mais c’est réglé maintenant », dit Samuel Bruneau, cofondateur et président de Taïga.

Taïga a d’ailleurs annoncé que le 1000engin a été produit le 7 novembre sur sa chaîne de montage de l’arrondissement de LaSalle. Il s’agit de la 867machine assemblée en 2023 (133 l’avaient été en 2022).

Il s’agit d’une motomarine Orca, une des dernières produites cette saison. Taïga pivotera bientôt vers la production de ses motoneiges Nomad et commencera à en livrer dès décembre.

Lancer l’usine, en 2022, ne s’est pas fait sans douleur de croissance, qui ont duré plusieurs mois cette année : après avoir prédit une production d’entre 2500 et 3500 unités pour 2023, Taïga a abaissé deux fois cet objectif, qui est maintenant d’avoir produit « plus de 1000 » engins en 2023 « environ moitié-moitié motoneiges et motomarines », dit M. Bruneau.

M. Bruneau n’a pas souhaité préciser ce chiffre, mais à la cadence actuelle, en tenant compte des sept semaines qui restent avant les Fêtes, la production totale 2023 devrait tourner autour de 1200 machines.

Packs-batteries en sous-traitance

Les mois qui viennent pourraient permettre à Taïga d’augmenter ses revenus grâce à la vente de packs-batteries à des tiers, dit M. Bruneau. « On produit nos propres packs-batteries, ici à l'usine, et on discute avec plusieurs manufacturiers de hors-route et de bateaux électriques. C’est une grosse opportunité pour nous : ce serait des revenus supplémentaires et les économies d’échelle nous permettraient de réduire certains coûts, comme celui des pièces. »

L’action de Taïga Motors a clôturé à 1,07 en baisse de deux sous, soit 1,8 %, mercredi à la Bourse de Toronto.