Les Québécois ont dépensé 16,1 milliards en ligne en 2021, dont la moitié sur Amazon, dont la présence continue de s’accroître dans le paysage commercial partout dans le monde. Alors qu’on lui reproche de vouloir tuer le commerce local et de polluer la planète avec ses livraisons et ses emballages, le géant américain qui engrange des revenus annuels de plus de 500 milliards a présenté mercredi des données pour plaider que sa présence profite au contraire à la collectivité.

1500

Amazon compte 1500 employés à temps plein et à temps partiel au Québec, contre 25 000 en Ontario, sur un total de 40 000 au Canada. Ces employés travaillent dans l’administration, la technologie et les opérations dans les installations de l’entreprise qui a un centre d’exécution, deux centres de tri, trois postes de livraison et des centres de données au Québec.

20 %

Amazon a 41 000 entreprises partenaires au Canada, surtout des PME. Ces partenaires ont augmenté leur chiffre d’affaires de 20 % en 2021. Elles ont vendu environ 100 millions de produits à des clients d’Amazon et créé plus de 50 000 emplois grâce à ces ventes.

2,1 milliards

Le géant américain a payé au total 2,1 milliards de dollars en taxes et impôts au Canada en 2021. De cette somme, 431 millions sont des impôts directs. Il s’agit surtout des cotisations sociales exigées des employeurs. Le reste provient des taxes perçues sur les ventes et remises aux gouvernements. Amazon n’a pas de chiffres précis pour le Québec.

450

L’entreprise a pris des moyens pour sa consommation d’énergie, notamment pour le transport et l’emballage. Des enveloppes matelassées en papier qui permettraient de réduire le volume des emballages sont à l’essai. Amazon investit dans la production d’énergie renouvelable et a annoncé deux projets solaires en Alberta, qui porteront sa production totale à 450 mégawatts.

15e

À la demande de l’entreprise, la firme PwC a comparé la contribution fiscale d’Amazon à celle des membres du Conseil canadien des affaires (CCA), un regroupement des principales entreprises canadiennes. Elle se classe au 20rang sur 69 répondants à l’enquête du CCA pour les impôts payés et parmi les 15 premières entreprises pour la charge fiscale totale.