Bombardier juge « sans fondement » la demande d’autorisation d’exercer une action collective qui vise l’entreprise ainsi que trois de ses plus hauts dirigeants.

« Les membres du groupe sont tous des personnes qui ne sont plus à l’emploi de Bombardier depuis la clôture de la vente de Bombardier Transport à Alstom et qui ont été pleinement rémunérées pour leur apport jusqu’à la clôture. Ils cherchent essentiellement à obtenir une compensation pour une période de temps durant laquelle ils n’étaient plus à l’emploi de Bombardier et à profiter de l’augmentation récente de valeur des actions de Bombardier même si ce groupe ne participe plus aux activités de la société depuis plus de 2 ans », a écrit le porte-parole Mark Masluch à La Presse.

Bombardier s’étonne que la demande vise personnellement le président et chef de la direction, Éric Martel, son prédécesseur, Alain Bellemare, et le président du conseil, Pierre Beaudoin. « La lecture de la demande révèle l’absence absolue de cause contre MM. Beaudoin, Bellemare et Martel. Leur inclusion à titre de parties défenderesses sera vigoureusement contestée. »