(Ottawa) Le Tribunal de la concurrence du Canada a statué que la panne de service de Rogers Communications du 8 juillet était pertinente pour les audiences à venir sur la prise de contrôle de Shaw Communications par le géant des télécommunications pour 26 milliards.

Le tribunal a rendu sa décision vendredi, après avoir entendu les observations de Rogers et du commissaire de la concurrence sur la question.

La panne a touché des millions de Canadiens, et pour s’assurer que cela ne se reproduise plus, Rogers engage 10 milliards sur trois ans pour des mises à niveau de réseau et dépensera 150 millions en crédits aux clients.

La décision intervient après que Rogers a publié, la semaine dernière, une publicité décrivant ce qu’elle fait pour regagner la confiance des Canadiens.

Dans un document judiciaire distinct déposé le 15 août et mis à la disposition du public lundi, le Bureau de la concurrence a affirmé que la proposition de vente de l’opérateur de téléphonie mobile Freedom Mobile, propriété de Shaw, à Vidéotron, une filiale de Québecor, n’était pas un « remède efficace », car elle « ne réussit pas à éliminer l’affaiblissement et l’empêchement substantiels de la concurrence » que le mariage entre Rogers et Shaw pourrait entraîner.

Rogers a l’intention de vendre Freedom à Québecor pour 2,85 milliards, dans l’espoir que cette décision apaise les inquiétudes des régulateurs fédéraux concernant son projet de prise de contrôle de Shaw.

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