(Calgary) La possibilité d’un arrêt de travail qui planait sur le transporteur aérien WestJet semble avoir été écartée, alors que la partie patronale et le syndicat qui représente ses chefs techniciens responsables de l’entretien des avions ont conclu une entente de principe.

Dans un communiqué publié tard dimanche soir, le transporteur albertain a confirmé être parvenu à s’entendre sur les termes d’une entente de principe avec l’Aircraft Mechanics Fraternal Association.

Si la proposition est entérinée par les deux parties, il s’agira de la première convention collective à être approuvée entre WestJet et ce syndicat.

WestJet avait publié samedi un préavis de lock-out de 72 heures, qui aurait pu entrer en vigueur dès mardi. L’entreprise avait soutenu que cette décision a été prise parce que le syndicat avait promis de tenir un vote de grève.

Le syndicat, qui représente environ 670 ingénieurs de maintenance aéronautique et autres groupes de métiers spécialisés, avait cité les salaires, l’externalisation, les horaires et la protection contre les licenciements comme les principaux enjeux lors des négociations.

Les termes de l’entente de principe n’avaient pas été rendus publics lundi matin, mais dans un communiqué, WestJet a soutenu que ses chefs techniciens deviendront «  les mieux rémunérés au Canada ».

« De plus, l’entente prévoit l’application de normes de pointe en matière de conciliation travail-vie personnelle et des engagements fermes à l’égard de la sécurité d’emploi », a mis de l’avant le président de WestJet, Diederik Pen, par écrit.