(New York) La compagnie américaine United Airlines a continué à perdre de l’argent en 2021 et prévoit que le variant Omicron retarde la reprise, mais se veut optimiste pour la suite, les réservations pour le printemps et l’été restant solides.

United a enregistré une perte nette de 646 millions de dollars au quatrième trimestre, et de 1,96 milliard sur l’ensemble de l’année. C’est une amélioration par rapport à 2020, quand la COVID-19 avait fait chuter le trafic aérien : la compagnie avait alors perdu 7,07 milliards.  

Les voyages reprennent depuis peu à peu, avec encore quelques trous d’air liés aux variants Delta à la fin de l’été ou Omicron en toute fin d’année.

Le chiffre d’affaires de United s’affiche encore en baisse de 43 % par rapport à 2019 sur l’ensemble de l’année, à 24,63 milliards de dollars. Mais il est en baisse de seulement 25 % au quatrième trimestre, à 8,19 milliards de dollars.

Rapportée par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, la perte est moins importante que prévu par les analystes.

Pour la suite, « malgré la volatilité à court terme, les réservations pour les voyages de printemps et au-delà restent fortes », affirme United dans un communiqué.

Le programme de vols en début d’année a été un peu réduit pour refléter l’impact d’Omicron sur la demande. Et United va augmenter un peu plus lentement que prévu ses capacités.

La compagnie maintient certains objectifs financiers pour 2023 et 2026, mais en a révisé d’autres à la baisse pour 2022.

United s’attend en effet à offrir cette année moins de capacités qu’en 2019, alors qu’elle espérait encore en octobre avoir des capacités en hausse de 5 %.

La compagnie s’attend par ailleurs à ce que le coût par siège-kilomètre offert soit plus élevé en 2022 qu’en 2019 alors qu’il devait être en baisse.

L’action du groupe reculait de 2 % dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.