(New York) Le géant des cafés Starbucks a vu ses ventes repartir en hausse aussi bien aux États-Unis qu’à l’international en début d’année, après quatre trimestres de repli, et son bénéfice a doublé sur la période.  

Le groupe a légèrement relevé dans la foulée ses prévisions pour l’ensemble de l’année, détaille un communiqué mardi.

Le directeur général de la chaîne, Kevin Johnson, s’est notamment félicité d’un « rétablissement complet des ventes aux États-Unis ».  

La pandémie a en effet affecté pendant plusieurs mois la fréquentation des établissements de Starbucks, leurs opérations et horaires d’ouverture.  

Mais de janvier à mars, qui correspond au deuxième trimestre comptable de l’entreprise, les ventes ont progressé de 11,2 % à 6,67 milliards de dollars.  

Les ventes à nombre de magasins comparables, mesure importante dans le commerce, ont progressé de 15 %. Si le nombre de commandes passées a diminué de 4 %, leur montant moyen a augmenté de 19 %.

Aux États-Unis, qui restent le principal marché du groupe, elles ont augmenté de 9 %.  

À l’international, elles ont progressé de 35 %, tirées par un bond de 91 % en Chine où nombre de magasins avaient fermé début 2020.  

Starbucks a dégagé un bénéfice net de 659 millions de dollars sur la période.  

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il s’est affiché à 62 cents, contre 53 cents attendus par les analystes.  

La société anticipe désormais un bénéfice ajusté par action pour l’année fiscale entre 2,65 et 2,75 dollars contre 2,42 et 2,62 dollars auparavant.  

Cela reste toutefois inférieur aux 2,85 dollars attendus en moyenne par les analystes.  

Le groupe prévoit aussi un chiffre d’affaires pour son année comptable compris entre 28,5 et 29,3 milliards de dollars, contre 28 à 29 milliards auparavant.  

À Wall Street, le titre reculait de 1,75 % dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance.