Le constructeur aéronautique canadien Bombardier a annoncé mercredi la suppression de près de 500 emplois en Irlande du Nord dans le cadre d'un vaste plan de réduction d'effectifs dévoilé début novembre.

« À la suite des ajustements dans nos effectifs mondiaux annoncés par Bombardier le 8 novembre, nous avons regardé de près nos besoins en main-d'oeuvre à Belfast et nous sommes au regret de confirmer que nous devons supprimer 490 emplois », explique la filiale nord-irlandaise du groupe dans un communiqué.

Bombardier est un des principaux groupes industriels implantés en Irlande du Nord, où il emploie quelque 4000 personnes sur quatre sites, dont Belfast où il assemble les ailes et une partie du fuselage du moyen-courrier C Series.

Le groupe explique avoir besoin de continuer à réduire ses coûts et améliorer l'efficacité de ses opérations afin de rester compétitif sur le long terme.

« Nous reconnaissons l'impact que cela aura sur nos effectifs et leurs familles et nous continuons à explorer les moyens d'aider à limiter le nombre de licenciements », précise Bombardier.

Pour Jackie Pollock, responsable du syndicat Unite en Irlande, même si « ces emplois ne seront supprimés pas avant février ou mars, cette annonce est un cruel coup dur pour les effectifs de Bombardier avant Noël » et « dépasse nos pires craintes ».

Bombardier avait annoncé début novembre la suppression de 5000 postes dans le monde, soit 7,2 % de ses effectifs, d'ici 12 à 18 mois, dont 3000 au Canada, afin de se recentrer sur l'aviation d'affaires et le rail, son coeur de métier.

Le groupe basé à Montréal, qui a déjà supprimé 15 000 postes depuis 2015, explique vouloir faire des économies de 250 millions de dollars américains par an d'ici 2021 afin d'améliorer sa situation financière.