Bombardier a profité du salon européen de l'aviation d'affaires Ebace, à Genève, pour dévoiler deux nouveaux modèles, les Global 5500 et 6500. Du même coup, elle a rebaptisé le futur Global 7000, qui deviendra le Global 7500.

L'entreprise québécoise a dévoilé hier ses deux nouveaux modèles, qui sont des versions améliorées de ses Global 5000 et 6000 actuels. Les moteurs, les ailes, les systèmes avioniques et les cabines ont été complètement modifiés.

Le nouveau moteur, conçu par Rolls-Royce, permettra de réduire la consommation de carburant de jusqu'à 13 % et d'ajouter respectivement 500 et 600 miles marins d'autonomie aux deux modèles. Sa meilleure poussée améliorera aussi les performances par temps chaud et dans des aéroports en altitude.

Comme leurs prédécesseurs, qui continueront d'être vendus, les Global 5500 et 6500 seront assemblés dans la région de Toronto. Les quatre modèles partageront la même chaîne d'assemblage. L'usine de Bombardier à Dorval, déjà responsable de la finition du 6000, ajoutera le 6500 à son portefeuille.

La finition du modèle 5000 avait été déménagée à Wichita, aux États-Unis, en novembre dernier, afin de libérer de l'espace dans les installations de Bombardier à Dorval pour celle du Global 7000. Le 5500 passera donc lui aussi par Wichita.

Les deux modèles devraient entrer en service avant la fin de 2019, estime Bombardier.

NOUVEAU NOM POUR LE PORTE-ÉTENDARD

Le dévoilement de ces deux aéronefs a par ailleurs incité Bombardier à annoncer ce matin, heure de Genève, que le nom du Global 7000, son plus grand modèle, était modifié. Cet avion hyper luxueux sera dorénavant connu comme étant le Global 7500.

La fiche technique de cet avion, qui doit entrer en service d'ici quelques mois et dont tous les exemplaires sont déjà vendus jusqu'en 2021, a aussi été améliorée. Comme elle l'avait fait il y a quelques semaines en expliquant que son programme d'essais en vol avait permis d'en allonger la portée officielle, Bombardier a indiqué que les distances de décollage et d'arrêt de l'avion avaient été revues à la baisse.

L'avion pourra donc être exploité dans des aéroports avec des pistes plus courtes.

Les cinq appareils d'essai du Global 7500 ont jusqu'ici volé pendant plus de 2000 heures dans le cadre de son programme de certification, qui avance comme prévu, selon Bombardier.