Les employés de l'usine de construction de trains de Bombardier à Thunder Bay, en Ontario, sont en grève, n'ayant pu s'entendre avec la direction.

Le président national du syndicat Unifor, Jerry Dias, a indiqué qu'aucune discussion sérieuse n'avait eu lieu avant l'heure butoir de 14h00, lundi.

Le dirigeant syndical a précisé que les entretiens ayant eu lieu le matin avaient porté sur le protocole à observer en cas de conflit et non pas sur la convention collective à négocier pour les 900 employés de l'usine.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] souhaite apporter des modifications au régime de retraite et aux avantages sociaux qui sont inacceptables aux yeux des employés et similaires aux demandes ayant provoqué une courte grève en 2011, a-t-il dit.

Un porte-parole de Bombardier, Marc-André Lefebvre, a de son côté indiqué que l'entreprise était «profondément déçue» que les employés soient tombés en grève.

La firme souhaitait parvenir à une entente juste et raisonnable, a-t-il dit.

«Nous croyons avoir offert à nos employés d'Unifor une bonne proposition de convention, une qui de toute évidence fournit des emplois bien payés», a affirmé M. Lefebvre.

La société cherche à minimiser l'impact que le conflit de travail pourrait avoir au niveau de la clientèle, a-t-il ajouté.

M. Dias a indiqué que le syndicat était préparé à rester sur ses positions lors des négociations.

«Nous devons travailler ensemble afin de nous assurer que de bons emplois survivent dans cette province», a-t-il dit.

Les deux parties étaient «prises dans la boue» durant le week-end, a aussi affirmé M. Dias.

L'entreprise a quitté la table des négociations samedi, et les entretiens ayant eu lieu dimanche n'ont rien donné de significatif.

«Je suis venu ici pour parvenir à une entente, mais je ne peux pas parvenir à une entente si je me parle à moi-même», a-t-il lancé.

Aucune nouvelle négociation n'est pour le moment prévue.