Le constructeur Bombardier (T.BBD.B) n'est pas inquiet que son rival brésilien Embraer l'ait devancé et ait obtenu de Republic Airways Holdings un contrat pour la vente de 47 appareils régionaux d'une valeur estimée à 2 milliards de dollars US.

Marc Duchesne, porte-parole de l'entreprise montréalaise, a affirmé jeudi que ce n'était pas un «coup dur» pour Bombardier, faisant remarquer que le fabricant avait déjà reçu de Republic une commande ferme pour 40 appareils de la CSeries, avec une option pour 40 avions supplémentaires.

Bombardier a vendu 73 appareils CRJ, l'an dernier, et demeure le numéro un du marché des avions régionaux, a indiqué M. Duchesne.

Le porte-parole a rappelé que la société aérienne Delta Airways avait récemment choisi le CRJ900 de Bombardier plutôt qu'un appareil d'Embraer lorsqu'elle a décidé de renouveler sa flotte d'avions comptant 76 sièges.

Embraer a affirmé par voie de communiqué jeudi que son entente avec Republic incluait une option pour 47 appareils E-175 additionnels, qui pourrait porter la valeur totale du contrat à quelque 4 milliards de dollars US.

Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, a indiqué qu'il ne s'attendait pas à un gain de Bombardier, la flotte entière de Republic étant constituée d'appareils d'Embraer.

Les actions de Bombardier ont terminé la séance de jeudi à 4,09 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de quatre cents, soit un peu moins d'un pour cent par rapport à leur précédent cours de clôture.