Bombardier (T.BBD.D) envisage ouvrir une usine de fabrication d'avions à faibles coûts au Maroc, où elle ne compte pas encore de centre de production, a confirmé vendredi le géant de l'aérospatial.

La porte-parole Haley Dunne a affirmé que le pays d'Afrique du Nord figure parmi les options évaluées pour l'expansion de sa production à moindres coûts.

Elle n'a pas pu dire quand une décision sera prise ou si elle aurait un impact sur le nombre d'emplois aux centres de production existants de Bombardier au Canada et à l'étranger.

Le président de la division de l'aérospatial, Guy Hachey, a déclaré jeudi, lors d'une conférence de l'industrie à Casablanca, que la compagnie envisageait trois options - étendre ses activités au Mexique, établir une base industrielle dans un pays émergent près de l'Europe ou élargir ses sources d'approvisionnement en Europe.

Outre le Maroc, Bombardier a aussi un oeil sur la Turquie.

Bombardier n'a pas de centre de production au Maroc, mais travaille avec plusieurs compagnies établies dans ce pays.

Environ 10 000 personnes sont employées dans le secteur aéronautique au Maroc par des sociétés européennes et d'Amérique du Nord, principalement dans un parc industriel près de l'aéroport de Nouaceur, dans la région de Casablanca, selon des informations des médias locaux.

Par ailleurs, un consortium impliquant Bombardier Transport a remporté un appel d'offres de 1,1 milliard $ US pour la construction et la maintenance d'un système de train léger dans l'État australien de Queensland. La part de Bombardier dans le consortium GoldinQ n'était pas connue dans l'immédiat. La compagnie a transmis toutes les questions aux autorités en Australie.

L'action de Bombardier a perdu vendredi 17 cents, ou 2,49%, clôturant à 6,67 $ à la Bourse de Toronto.