Les autorités demandent aux transporteurs aériens de procéder rapidement à l'inspection détaillée du train d'atterrissage principal des jets régionaux CRJ700 et CRJ900 de Bombardier (T.BBD.B) à la suite de deux incidents survenus récemment.

Le mois dernier, Transport Canada a adopté une consigne de navigabilité qui intime aux exploitants de ces appareils de mener les inspections. La Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis vient d'emboîter le pas.

Ottawa a précisé qu'à deux reprises, le train principal d'avions CRJ700 et CRJ900 n'était pas sorti complètement au moment de l'atterrissage. Les incidents, dont les détails n'ont pas été rendus publics, n'ont pas eu de conséquence fâcheuse.

Selon une enquête préliminaire, un contact entre la trappe du train et le joint de ce dernier a empêché l'ouverture de la trappe.

Si les inspections font état de dommages au train d'atterrissage, les exploitants devront apporter les modifications nécessaires, précisent les consignes gouvernementales.

Bombardier a par ailleurs annoncé, mercredi, que le dernier né de la famille CRJ, le CRJ1000, avait reçu des certificats d'aéronef de la part de Transports Canada et de l'Agence européenne de sécurité aérienne. L'appareil doit entrer en service au cours des prochains mois.

L'avionneur a enregistré des commandes fermes visant 49 CRJ1000 NextGen, dont 35 du transporteur espagnol Air Nostrum et 14 du transporteur français Brit Air.

En milieu d'après-midi, l'action de Bombardier s'échangeait à 4,97 $, en hausse de 0,4%, à la Bourse de Toronto.