Le Canadien National [TSX:CNR]a conclu une entente de principe d'une durée de trois ans avec un syndicat représentant 2 700 de ses employés vendredi soir.

Les détails de l'accord avec la Conférence ferroviaire Teamsters Canada n'ont pas été dévoilés. Il touche les chefs de trains, les  agents de train et agents de triage.

Le porte-parole du CN Mark Holdman a déclaré que l'entente de principe témoignait de la volonté des deux parties d'arriver à un accord sans obstruer les activités de l'entreprise.

Le contrat des travailleurs est échu depuis le 22 juillet.

L'entente de principe permet éviter ce qui aurait pu être la deuxième grève en moins d'un an au sein de la principale entreprise de chemin de fer du pays.

La menace d'une imposition unilatérale de nouvelles règles de travail l'an dernier avait mené à la grève de 1 700 mécaniciens de locomotives. Les travailleurs s'opposaient à l'augmentation de la distance maximale parcourue par un employé en un mois.

La grève avait pris fin le 2 décembre, juste avant qu'une loi fédérale n'impose le retour au travail. L'entreprise ferroviaire avait accepté de reculer sur l'imposition de hausse salariale et les augmentations du de kilométrage mensuel maximum.

Plus tôt, le Canadien National avait suspendu ses plans visant à imposer lundi de nouvelles règles de travail, à condition que se poursuivent les négociations avec le syndicat représentant 2700 conducteurs, agents de triage et coordonateurs du trafic.

Dans une lettre envoyée à ses employés plus tôt cette semaine, le président du CN, Claude Mongeau, avait averti qu'il imposerait les changements pour «améliorer le service à la clientèle» si le syndicat continuait à rejeter la proposition de conciliation du commissaire pour une entente de trois ans.

L'entreprise montréalaise avait auparavant fixé à jeudi la date limite pour en arriver à un accord.

CN a clôturé en baisse de 45 cents à 65,35$ à la Bourse de Toronto vendredi.