Le Fonds de revenu Hélicoptères Canadiens (T.CHL.UN) affirme que l'augmentation du nombre de contrats obtenus de l'armée américaine en Afghanistan a plus que compensé la faiblesse engendrée au pays par la récession économique.

L'entreprise montréalaise de services héliportés a précisé que ses contrats pour déplacer du personnel et des biens à partir d'une base militaire américaine non identifiée avaient permis d'augmenter ses revenus de 3,3 millions en 2009, à 154,2 millions.

Jeudi, durant l'assemblée annuelle de l'entreprise, le chef de la direction, Don Wall, a expliqué aux porteurs de parts que les relations de longue date entre Hélicoptères Canadiens et des gouvernements, l'armée et d'autres entreprises lui avaient permis d'être moins exposée aux soubresauts de l'économie comparativement à d'autres concurrents.

De leur côté, les porteurs de parts ont approuvé une proposition prévoyant la conversion d'Hélicoptères Canadiens en une société par actions à compter du 1er janvier. L'entreprise, dont la nouvelle dénomination sera Groupe Hélicoptères Canadiens, prévoit verser un dividende de près de 9,2 cents par action, ce qui correspond au versement actuel du fonds de revenu.

En 2009, deux des trois contrats qu'Hélicoptères Canadiens a conclus avec l'armée de l'air américaine ont été renouvelés. Ces deux contrats sont évalués à 25,9 millions sur cinq ans. L'entreprise a perdu un contrat pour des services de maintenance, évalué à 10,3 millions, parce qu'un concurrent canadien avait offert une soumission inférieure.

Les parts d'Hélicoptères Canadiens perdaient 5 cents jeudi après-midi à la Bourse de Toronto et s'échangeaient à 12,20 $.