Joint au téléphone, le patron de D.P. Excavations, Piero Di Iorio, jette le blâme sur GE Capital. Il soutient n'avoir jamais fait un seul versement à GE Capital à l'automne 2008 parce que les «papiers étaient mal faits».

Entre autres, dit-il, la machinerie lourde d'Atlas que GE Capital lui a vendue était réclamée par d'autres prêteurs. «D'autres créanciers avaient pris des liens sur tous les équipements. Légalement, ils ne m'appartenaient pas. Je n'ai donc pas fait de paiements», dit-il.

Toujours selon M. Di Iorio, la machinerie d'Atlas était abîmée et l'entreprise ne valait pas 2,0 millions de dollars, immeuble inclus, bien que GE la lui a refilée à une valeur de plus 5 millions. L'homme affirme qu'il ne connaissait aucunement Joe Iacovelli, le patron d'Atlas qui s'est suicidé.

Contrairement aux prétentions du syndic, Piero Di Iorio soutient avoir entièrement collaboré avec le syndic Aberback Lapointe pour la récupération et la vente aux enchères des équipements. «Je n'ai rien à me reprocher. Une semaine avant que Carlo Fargnoli soit congédié, GE m'a même proposé un nouveau financement de 2,5 millions pour des équipements à Toronto. Après son congédiement, GE a tiré la plogue sur tout».