Loto-Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec seront touchés par une grève de leurs professionnels, à compter de vendredi soir et pour tout le week-end.

Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui représente ces quelque 400 à 450 professionnels de Loto-Québec, et le même nombre à Bibliothèque et Archives nationales, espère ainsi faire accélérer les négociations, qui traînent en longueur. Les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015, soit depuis trois ans et demi.

Les professionnels à l'emploi de Loto-Québec travaillent aux technologies de l'information, aux communications, aux finances, aux ventes et marketing, au service juridique, aux approvisionnements et à l'immobilier, a précisé le président du SPGQ, Richard Perron, au cours d'une entrevue.

Les professionnels à l'emploi de Bibliothèque et Archives nationales sont des bibliothécaires, des archivistes et des analystes en procédés informatiques, notamment.

M. Perron a indiqué que cette grève des 1er et 2 septembre ne touchera pas les services directs à la population; elle a plutôt pour but d'incommoder l'employeur. Il note qu'en débrayant un samedi et un dimanche, cela aura pour effet de ralentir des travaux de mise à niveau du système informatique.

«Il y a assez peu de personnel qui est affecté à ces tâches, mais ce sont des tâches qui doivent être faites (...) au moment où on est dans la fin de semaine. Ça touche une faible partie de nos membres, mais ça fait plus mal à l'organisation, compte tenu des travaux spécifiques qu'on a à y faire à ce moment-là», a expliqué le président du SPGQ.

Les négociations entre les parties ne sont pas rompues, mais elles n'avancent guère, a déploré M. Perron.

La rémunération est au coeur du litige pour ces syndiqués de Bibliothèque et Archives nationales (BAnQ).

Chez Loto-Québec, les principaux points en litige sont la rémunération, de même que le recours à la sous-traitance, a noté M. Perron.

Jointe au téléphone, la direction de Loto-Québec n'a pas voulu faire de commentaires sur les négociations en cours en vue du renouvellement de la convention collective.

De son côté, Geneviève Rossier, directrice des communications, de la programmation et de l'éducation à BAnQ, a bien précisé que «certains services peuvent être ralentis, mais les établissements demeurent ouverts» pour le public.

Quant aux négociations proprement dites, «nous sommes toujours en discussions; nous visons un règlement que nous espérons venir dans les meilleurs délais et nous déployons tous les efforts pour y arriver», a ajouté Mme Rossier.