Le nom de la Caisse de dépôt et placement du Québec figure dans la base de données des Panama Papers, mise en ligne lundi.

La mention est liée à un investissement que la Caisse a réalisé en 2000 dans un fonds géré par la firme Concord International Investments, spécialisée dans les placements en Égypte. Une structure avait alors été mise en place aux Îles Vierges britannique, un paradis fiscal.

Dans le cadre d'une restructuration de ses activités internationales, la Caisse a cédé son investissement en 2003, avant que le fonds de Concord n'ait commencé à déployer ses capitaux, a expliqué hier un porte-parole de l'institution, Maxime Chagnon.

Rappelons que la Caisse détient plusieurs investissements et même des filiales dans des pays considérés comme des paradis fiscaux. « Dans l'intérêt de nos déposants, nous cherchons ainsi à éviter la double imposition et à reproduire l'exemption d'impôt à laquelle nous avons droit au Canada, aux États-Unis et dans certains autres pays », a expliqué M. Chagnon.

Le porte-parole a tenu à souligner que la Caisse appuie les efforts de l'OCDE et du G20 visant à lutter contre l'érosion de la base fiscale et le transfert de bénéfices.