C'est l'impasse dans les négociations pour renouveler la convention collective des quelque 475 professionnels de Loto-Québec, principalement des informaticiens qui soutiennent la gestion des terminaux.

Ces travailleurs viennent d'accorder à leur syndicat, dans une proportion de 90%, le mandat d'exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale.

Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) explique que les pourparlers sont au point mort depuis un mois, alors que la convention collective est échue depuis décembre 2009.

Selon le porte-parole et conseiller au SPGQ, François Dorais, ce n'est pas la question salariale qui pose problème, mais plutôt les conditions de travail. Il affirme que Loto-Québec refuse notamment d'accorder à ces employés un horaire flexible ou le télétravail, et de contribuer «raisonnablement» au régime d'assurances.

Afin d'inciter la partie patronale à revenir à la table de négociations, le soutien professionnel des opérations de Loto-Québec se déroulant ce week-end sera affecté par les premiers moyens de pression, ce qui pourrait ralentir les activités.

La grève générale n'est pas envisagée pour l'instant.