Une entente de principe est intervenue entre les parties patronale et syndicale à l'hôtel Residence Inn de Marriott («Montréal-Westmount»).

Dans un communiqué, la CSN, qui représente la cinquantaine d'employés de l'hôtel de la rue Lincoln, près de l'ancien Forum de Montréal, a précisé que les syndiqués seront appelés à se prononcer sur cette entente samedi prochain, à scrutin secret.

Ces travailleurs, en grève depuis le 24 juillet dernier, avaient joint les rangs de la Confédération des syndicats nationaux le 23 février dernier. Leur convention collective est échue depuis le 30 avril.

Lundi dernier, ces syndiqués membres de la Fédération du commerce de la CSN avaient manifesté devant un autre Marriott, le Château Champlain, dont le propriétaire n'est pas le même. Ce dernier hôtel et un autre établissement montréalais de la chaîne Marriott, rue Peel, ne sont pas touchés par un conflit de travail.

Les grévistes voulaient protester d'une part contre l'absence de négociations avec l'employeur, mais surtout contre l'utilisation de briseurs de grève.

La Commission des relations de travail a donné raison au syndicat à ce chapitre, et déterminé que l'employeur utilisait bel et bien des briseurs de grève sur les lieux de travail.

Le contenu de l'entente de principe sera d'abord dévoilé aux membres en assemblée générale. Mais on savait déjà que les syndiqués dénonçaient un retard d'environ 7 $ l'heure par rapport à leurs confrères des hôtels comparables. De plus, contrairement à ces derniers, ils ne bénéficient d'aucun régime de retraite ou régime d'assurance collective.

L'an prochain, la plupart des syndicats CSN représentant des milliers de travailleurs du secteur de l'hôtellerie participeront à des «négociations coordonnées» avec divers hôtels.