La FTQ-Construction, qui représente le plus grand nombre d'ouvriers de la construction au Québec, dit souhaiter la mise en place de mesures rigoureuses pour contrer le travail au noir, qu'elle qualifie carrément de vol de salaire.

Dans un communiqué, son directeur général Richard Goyette rappelle qu'il avait déjà demandé de telles mesures lors de son passage en commission parlementaire à Québec, en décembre dernier.

Ce rappel de la prise de position de la FTQ-Construction survient alors que la Société Radio-Canada vient de diffuser une série de reportages sur le travail au noir dans l'industrie de la construction, notamment sur le système des fausses factures entre sous-traitants et entrepreneurs.

La FTQ-Construction affirme que le travail au noir est non seulement un vol de salaire, mais un vol de contributions sociales, puisque ceux qui le pratiquent ne paient pas leurs impôts, leurs cotisations à l'assurance-emploi, à la CSST, à la Régie des rentes, par exemple.

M. Goyette demande que des ressources supplémentaires soient allouées afin que le nombre d'enquêteurs soit accru dans ce secteur.

La FTQ-Construction représente environ 70 000 ouvriers.