Miralis, manufacturier d'armoires de cuisine, de portes en bois, en thermoplastique et en polyester de Saint-Anaclet, près de Rimouski, aura réussi l'exploit d'augmenter ses ventes de 10% en 2008 et de garder son chiffre d'affaires stable depuis le début de l'année. Au cours des 11 dernières années, la croissance de cette PME s'est maintenue à 29% par année.

Pas surprenant que cette entreprise fasse partie des sept sociétés les mieux gérées au Québec en 2008 (et des 50 au Canada) selon le programme canadien commandité par le journal Les Affaires, le National Post et la Queen's School of Business.

 

«C'est gratifiant après une longue carrière, se réjouit Jean-Paul Lauzier, président de Miralis. Mais nous avons dû absorber cette croissance avec l'expérience acquise, avec de la persévérance et avec des prévisions à long terme, car il y a toujours des crises cycliques dans une économie. Il faut aussi toujours se garder un coussin financier.»

Miralis fait grimper sa productivité de 10% par année en réduisant, entre autres, les opérations sans valeur ajoutée chaque fois que la matière première entre dans une étape de la chaîne de production.

« On sent que le marché est frileux. Nous avons donc embauché plus de représentants, ouvert de nouveaux marchés au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et dans l'Ouest de l'Ontario et innové dans les procédés pour baisser les coûts de production et fabriquer de nouveaux produits exclusifs», dit l'homme d'affaires qui s'intéresse tout autant à sa prochaine soumission qu'à la culture entrepreneuriale américaine et à la psychologie industrielle.

La PME, reconstruite en 2003 puis agrandie à trois reprises, a misé sur la formation permanente, l'automatisation, la simplification et l'informatisation des procédés de fabrication ainsi que sur la flexibilité des lignes de production pour hausser sa productivité et atteindre un chiffre d'affaires de 25 millions de dollars. Les effectifs ont fortement grimpé depuis 1996, passant de 23 employés à 229 l'an dernier.