Autre acquisition de croissance à l'international pour la société d'ingénierie WSP Global, dont le siège social est à Montréal.

Cette fois, c'est en Nouvelle-Zélande, dans l'important marché de l'Asie-Pacifique, que WSP acquerra la société Opus International Consultants (OIC) lors d'une transaction évaluée à 263 millions de dollars NZ, soit l'équivalent de 243 millions CA.

Cette transaction d'acquisition annoncée lundi par WSP s'effectuera en deux temps. 

D'abord, avec une entente avec l'actionnaire majoritaire d'OIC, la société UEM Edgenta Berhad, pour l'achat de son bloc de 61 % des actions.

Ensuite, pour les autres actions d'OIC détenues par des investisseurs boursiers, WSP effectue une offre publique à 1,78 $ NZ par action, ce qui représente une prime de 86 % par rapport à leur plus récent cours de clôture en Bourse de Nouvelle-Zélande, vendredi dernier le 11 août.

Selon les informations fournies par WSP, la firme OIC est une «société multidisciplinaire d'experts-conseils spécialisée en infrastructures (transport et eau), en bâtiment et en développement/gestion d'actifs.»

OIC emploie 3 000 ingénieurs et autres professionnels en conception de projets qui sont répartis surtout en Nouvelle-Zélande (1 800), mais aussi en Australie, au Canada et au Royaume-Uni.

Toujours selon WSP, lors de son exercice 2016, OIC a déclaré un chiffre d'affaires de quelque 471 millions de dollars NZ, soit l'équivalent de 435 millions CA. OIC a réalisé en 2016 un bénéfice d'exploitation (BAIIA, avant intérêts, impôts et amortissements) de l'ordre de 28,3 millions de dollars NZ, soit l'équivalent de 26,2 millions CA.

Pour le président et chef de la direction de WSP, Alexandre L'Heureux, «l'acquisition d'OIC nous permettra de réaliser notre ambition stratégique d'améliorer nos activités en Australie et en Nouvelle-Zélande, tout en renforçant notre expertise dans le secteur des infrastructures hydrauliques et dans le secteur du développement/de la gestion d'actifs.»

Après cette acquisition, WSP prévoit d'ailleurs que la proportion de ses revenus nets en Asie Pacifique passerait de 14 % à 20 % de ses revenus nets totaux.