Le service d'autopartage Uber fait face à des barrages de police dans la plus grande ville du Brésil, Sao Paulo, et la capitale, Brasilia.

Le conseil municipal de Sao Paulo a voté à 48 contre 1, tard mardi, pour interdire l'usage d'applications d'autopartage sur téléphones intelligents comme celle d'Uber dans la ville de 12 millions d'habitants.

Le conseil municipal de Brasilia a aussi voté pour interdire de telles applications.

La mesure à Sao Paulo doit encore faire l'objet d'un autre vote et obtenir l'approbation du maire Fernando Haddad avant d'entrer en vigueur.

À Brasilia, la mesure se rend directement au gouverneur fédéral de district, Rodrigo Rollemberg, pour approbation.

Sur sa page Facebook, Uber fait valoir que l'entreprise «défend le droit des usagers de choisir la manière avec laquelle ils veulent se déplacer dans la ville».

La semaine dernière, en France, des chauffeurs de taxi ont détruit des voitures, brûlé des pneus et bloqué des routes pour protester contre le service Uber, après des semaines de tension. Les chauffeurs de taxi reprochaient à Uber, le service constitué de citoyens qui font monter dans leur voiture personnelle des clients voulant se déplacer à moindres coûts, de leur livrer une concurrence déloyale.