Le premier ministre canadien misait gros sur le sommet du G8 pour faire progresser les négociations d'un traité de libre-échange avec l'Union européenne (UE). Il est toutefois rentré au pays hier soir sans entente en poche, ni échéancier précis.

Qui plus est, le déclenchement de négociations officielles de libre-échange entre les États-Unis et l'UE risque de faire dévier l'intérêt des Européens vers Washington.

En conférence de presse à la clôture du sommet, Harper s'est néanmoins dit confiant. «Je pense que nos discussions restent fructueuses. Évidemment, il est intéressant que l'UE et les États-Unis commencent des négociations. Il y a des avantages et des désavantages à ça, mais je pense que la réalité est que notre position reste la même, qu'il y a un potentiel de grands bénéfices d'un accord entre l'UE et le Canada.»

Aucun calendrier officiel n'est fixé pour ces négociations. Les États-Unis, pour leur part, commenceront les pourparlers officiels le mois prochain et espèrent conclure un traité d'ici 18 mois.