«Pour faire des affaires en Chine, il faut soit avoir quelque chose de très spécial à proposer, soit connaître du monde», dit Jean-Cristof Leduc Deschamps, rencontré au bord du joli lac de l'Ouest de Hangzhou.

Originaire des Laurentides, le jeune diplômé en commerce international vit en Chine depuis trois ans. Il y a ouvert, «avec un petit succès», dit-il, un... minigolf intérieur, loisir inconnu des Chinois. «Venir ici cinq jours et penser faire du commerce, c'est impossible», tranche-t-il.

En Chine, compter sur son guanxi - soit un bon réseau de contacts - est vital. «JC», comme l'appellent les Chinois, a appris le mandarin et multiplie les rencontres en jouant au tennis. «Parler la langue, ça facilite énormément les choses, dit-il. La majorité des Chinois ne comprennent pas l'anglais. Ça me permet de jaser avec la grand-mère qui vit à côté de chez moi. Ça n'a pas de prix.»