L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a écarté mercredi l'éventualité de changements brusques dans la note de dette de long terme des pays qui composent le G20, malgré des déficits budgétaires «élevés» chez les plus riches d'entre eux.

«Nos prévisions budgétaires continuent de montrer des déficits élevés pour la plupart des membres à revenus élevés du G20», a indiqué S&P dans une note intitulée «Les fondamentaux du crédit restent intacts pour les pays du G20».

Par rapport à avril, date de son dernier point sur les notations au sein du groupe, S&P a «légèrement amélioré ses prévisions de déficit pour le Royaume-Uni, à la suite des mesures du gouvernement pour redresser les finances publiques, et pour l'Australie, dont les recettes se sont mieux tenues que prévu».

Globalement, «notre point de vue sur les fondamentaux du crédit des États du G20 restent tout à fait intacts» par rapport à cinq mois auparavant, a relevé S&P.

À l'époque, l'agence avait indiqué qu'elle prévoyait une grande stabilité dans la hiérarchie entre emprunteurs pour leur fiabilité, et considéré comme «provisoires» les dégâts causés par la récession sur leurs comptes publics.