La reprise donne des signes d'épuisement, ce qui pourrait se propager à la prescription du G20 pour raffermir la fiscalité de ses pays membres.

La reprise donne des signes d'épuisement, ce qui pourrait se propager à la prescription du G20 pour raffermir la fiscalité de ses pays membres.

Une semaine après que la plupart des leaders des pays les plus riches du monde, dont le premier ministre canadien Stephen Harper, eurent plaidé en faveur de compressions budgétaires pour aider l'économie mondiale, de nouvelles statistiques dévoilées aux quatre coins du monde laissent craindre une aggravation de la situation.

L'Europe, le Japon, la Chine et les États-Unis ont tous dévoilé une croissance économique en-deçà des prévisions et des données montrant des risques accrus de retour en récession.

Vendredi, les États-Unis ont annoncé la perte de 125 000 emplois en juin, et ce, malgré les 83 000 emplois créés par le secteur privé. Les heures travaillées et les revenus des Américains ont reculé le mois dernier, et environ 650 000 personnes de moins étaient à la recherche d'un emploi.

De plus, le département du Commerce des États-Unis a indiqué que la demande pour les produits manufacturés américains avait chuté de 1,4% en mai. Il s'agit du plus important recul essuyé en plus d'un an.

En ce qui concerne l'objectif clé du G20 de bâtir de la confiance au sujet de l'avenir, les plus récents résultats ne sont pas encourageants.

Depuis la tenue du sommet, la tendance est à la baisse sur les marchés boursiers nord-américains. Vendredi après-midi, la Bourse de Toronto, par exemple, cédait plus de 100 points, portant à 500 points, ou environ 5$, le recul subi cette semaine par le TSX.

La plupart des économistes affirment qu'une récession à double creux est de plus en plus possible, mais ajoutent qu'il ne s'agit pas encore du dénouement le plus probable.