Une étude de l'Institut Fraser souligne que le Canada accumule du retard par rapport aux autres pays dans la compétition pour le marché chinois.

Cette étude publiée jeudi souligne que le commerce du Canada avec la Chine ne représente qu'une part minuscule de l'ensemble du commerce canadien global à l'international. L'organisme de recherche explique qu'il reste ainsi beaucoup à faire pour tirer pleinement profit des opportunités que présente ce marché.L'Institut fait valoir que seulement deux pour cent des exportations canadiennes ont été envoyées en Chine en 2007, comparativement à 80% vers les États-Unis. Pour ce qui est des importations, le Canada a importé 9% de ses biens de la Chine et plus de 50% des États-Unis.

Pour Mark Mullins, directeur général de l'Institut Fraser, les entreprises canadiennes n'ont pas réussi à tirer pleinement partie des opportunités offertes par le marché chinois. Selon lui, la part chinoise du commerce canadien, même si elle a triplé pendant la dernière décennie, est relativement petite et de portée limitée.

Il estime que la récession vécue par les États-Unis démontre l'importance pour le Canada de trouver d'autres marchés pour ses biens et services.