Les baby-boomers au Canada continueront d'influencer de façon significative l'immobilier résidentiel dans les prochaines années, selon une analyse de la firme de courtage Royal LePage publiée hier.

« Il ne faut pas sous-estimer l'influence des baby-boomers dans le marché immobilier au cours des années à venir. Cette génération née entre 1946 et 1964 est la plus nantie de l'histoire du Canada. Et 1,4 million d'entre eux ont l'intention de vendre leurs biens immobiliers pour s'en procurer d'autres d'ici 2023 », selon Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

« Et même si ces consommateurs plus âgés feront s'accroître la concurrence pour les appartements en copropriété en particulier, ils n'investiront pas que dans ce type de propriétés. Les plus petites villes et les marchés récréatifs attireront plus les baby-boomers que les grandes villes. »

Au Québec, un peu moins de baby-boomers qu'ailleurs au Canada ont l'intention de déménager au cours des prochaines années. N'empêche, constate la firme de courtage immobilier, un peu plus du quart (27 %) des baby-boomers québécois prévoient « opter pour une résidence plus petite » lors de leur retraite, et 16 % envisagent ce changement lorsque leurs enfants auront quitté le domicile familial.