La cadence annuelle des mises en chantier a ralenti en janvier pour s'établir à 165 861, en données désaisonnalisées et annualisées, a indiqué vendredi la Société canadienne d'hypothèques et de logement.

En comparaison, les mises en chantier s'étaient chiffrées à 172 533 en décembre, a précisé la SCHL.

Ce ralentissement était notamment attribuable à une diminution de 3,0 % des mises en chantier dans les centres urbains, lesquelles se sont établies à 153 701 unités.

Les mises en chantier de logements collectifs ont diminué de 5,3 % pour se chiffrer à 95 406 unités, tandis que celles des maisons individuelles ont avancé de 1,0 % à 58 295.

La cadence des mises en chantier a ralenti au Québec, dans les Prairies et en Colombie-Britannique, mais elle a accéléré en Ontario et dans le Canada atlantique.

Le nombre de mises en chantier dans les milieux ruraux s'est établi à 12 160 unités.

La moyenne mobile sur six mois des mises en chantier, en données désaisonnalisées et annualisées, a atteint 199 169 en janvier, par rapport à 203 304 en décembre, a précisé la SCHL.

«La tendance des mises en chantier d'habitations était à la baisse partout au pays en janvier, sauf en Ontario», a affirmé l'économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan.

«Cette situation est principalement attribuable au ralentissement de l'activité dans les Prairies, où la tendance des mises en chantier a touché son plus bas niveau en quatre ans en janvier. Le ralentissement de la construction résidentielle coïncide avec un taux de chômage qui atteint son plus haut niveau des cinq dernières années en Alberta.»