La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a dit avoir engrangé 378 millions de dollars au premier trimestre, un résultat en recul de 15 pour cent par rapport à la période correspondante de l'année précédente, alors qu'elle a connu des gains plus faibles sur ses investissements.

La société de la Couronne offre une variété de services, incluant l'assurance prêt hypothécaire.

À la fin du premier trimestre de 2013, le volume total des contrats d'assurance en vigueur de la SCHL atteignait 562,6 milliards de dollars, soit 3,5 milliards de moins qu'à la clôture de l'exercice 2012.

L'agence est limitée à 600 milliards de dollars en contrats existants.

Ces bénéfices moindres ont été enregistrés dans le contexte d'une réduction des mises en chantier et de la revente, et d'un resserrement des règles de prêts l'été dernier par le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty.

La SCHL a indiqué que 0,35 pour cent de ses assurances prêts étaient en souffrance durant le trimestre clos le 31 mars, un taux inchangé par rapport à l'année précédente.

Elle s'attend à ce que les remboursements des prêts hypothécaires se poursuivent à un rythme d'environ 60 à 65 milliards de dollars par année.

Plus tôt cette année, M. Flaherty a instauré des modifications pour placer la SCHL sous le contrôle du Bureau du surintendant des institutions financières.

Le ministre a fait valoir que le changement était nécessaire puisque la SCHL est devenue un joueur important du secteur financier au Canada et qu'il était approprié que l'agence soit soumise aux normes élevées d'intégrité requises par le Bureau du surintendant.

La garantie de la SCHL en tant que société de la Couronne, qui élimine essentiellement l'exposition des banques aux prêts hypothécaires plus risqués, a contribué à stabiliser le marché immobilier durant la crise financière de 2008-09 en encourageant les banques à maintenir le niveau de prêts.