Les hausses de prix dans un secteur immobilier canadien en effervescence pourraient avoir plafonné, laisse entendre la plus récente enquête de l'Association canadienne de l'immeuble (ACI).

La plus importante organisation dans l'immobilier au pays a indiqué vendredi que les données dans cinq principaux secteurs montrent que les prix ont continué de grimper en février.

Néanmoins, l'augmentation de 5,1% par rapport à février 2011 est la plus faible hausse enregistrée depuis juin 2011. Il s'agit aussi du quatrième mois consécutif au cours duquel les gains étaient moins importants.

L'ACI a affirmé que Toronto avait affiché la plus importante hausse (7,3%), mais que l'élan perd toujours de sa vigueur. La hausse des prix a encore modéré à Calgary (2,5%) et à Montréal (1,6%$).

Les gains étaient moins importants dans toutes les catégories de logement prises en compte, sauf les maisons unifamiliales à deux étages.

L'Indice des prix des propriétés global composé a enregistré une hausse mensuelle de 1,1% en février, avec les maisons unifamiliales à deux étages accusant la plus importante hausse (1,6%).

Les maisons en rangée et les appartements ont réalisé des gains moins importants (0,4% et 0,5% respectivement).

«Ordinairement, l'indice augmente en février par rapport à janvier, alors que la demande augmente durant les mois qui précèdent le printemps», a noté Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI.

«La hausse mensuelle du prix enregistrée en février cette année était inférieure à celle enregistrée au cours des deux dernières années: un signe supplémentaire que la tendance des prix résidentiels s'atténue au Canada», a aussi énoncé M. Klump dans un communiqué.

L'Indice des prix des propriétés est basé sur les ventes de maisons unifamiliales, de maisons en rangée et d'appartements dans le Grand Vancouver, dans la vallée du Fraser, à Calgary, dans le Grand Montréal et dans le Grand Toronto.