Une entente de principe a été conclue entre la direction et le syndicat de l'usine de porc d'Olymel de St-Hyacinthe, en Montérégie.

Les 439 employés de cet établissement étaient en grève depuis le 9 octobre dernier.

Aucun poste n'est aboli dans le cadre de cette entente, selon le syndicat.

La direction d'Olymel et les représentants syndicaux de la section locale des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce, qui négociaient pour cette usine de désossage de fesses de porc, sont arrivés à une entente vendredi matin dans le cadre d'un sprint de négociations effectué en présence d'un conciliateur du ministère du Travail.

Un protocole de retour au travail des employés doit encore être négocié et les syndiqués doivent aussi ratifier l'entente de principe, ce qui devrait arriver d'ici la fin de l'année, selon le président de la section locale du syndicat, Mario Maisonneuve.

Les parties ne veulent pas dévoiler la teneur de l'entente avant sa ratification, mais  M. Maisonneuve a cependant précisé qu'aucun poste n'avait été éliminé.

Lorsque la grève avait été déclenchée, les représentants syndicaux avaient affirmé que le réaménagement des horaires de travail et le gel des salaires étaient au coeur du litige. Ils dénonçaient alors les concessions demandées aux employés, qui avaient déjà accepté il y a quatre ans des baisses salariales de 20 pour cent pour éviter la fermeture de l'usine.

Du coté patronal, on avait indiqué que la conjoncture économique était difficile et que les clients étrangers n'étaient pas au rendez-vous, ce qui affectait la rentabilité de l'usine.

Le contrat de travail des syndiqués est échu depuis la fin de septembre.