La compagnie qui a empoché des milliards de dollars en vendant l'analgésique sur ordonnance OxyContin a déclaré mercredi qu'elle envisageait la faillite comme l'une des nombreuses options juridiques possibles.

La déclaration de Purdue Pharma, du Connecticut, intervient alors que le premier procès approche et que des centaines de poursuites ont pour but de tenir la compagnie - comme d'autres acteurs pharmaceutiques - responsable de la crise des opioïdes aux États-Unis.

Purdue a publié cette déclaration après que son président et chef de la direction eut déclaré au Washington Post que la faillite était envisagée.

Une faillite risquerait de suspendre tous les litiges, du moins en ce qui concerne Purdue. Un juge fédéral des faillites aurait alors un large pouvoir discrétionnaire sur la suite des choses, notamment pour les créanciers.

Les plaignants allèguent que la compagnie pharmaceutique a vendu l'OxyContin comme un médicament présentant un faible risque de déclencher une dépendance, tout en sachant que ce n'était pas vrai.