Donald Trump a augmenté la pression jeudi sur une éventuelle sortie des États-Unis de l'accord de libre-échange nord-américain, affirmant qu'il sortirait du traité avec le Canada et le Mexique s'il n'obtenait pas un «accord équitable» lors de sa renégociation.

«J'ai reçu des appels téléphoniques du président du Mexique et du premier ministre du Canada demandant de renégocier l'ALENA plutôt que d'y mettre un terme. J'ai accepté, sous réserve que si nous ne parvenons pas à un accord équitable pour tous, nous mettrons en conséquence un terme à l'ALENA», a tweeté M. Trump jeudi matin.

«Les relations sont bonnes - accord très possible», a-t-il toutefois ajouté.

La Maison-Blanche avait fait savoir mercredi soir dans un communiqué que les trois pays signataires prévoyaient de renégocier «rapidement» cet accord commercial.

Le ministre mexicain des Affaires étrangères a pour sa part estimé jeudi que les menaces américaines de sortir de l'accord devaient être prises au sérieux. «C'est une vraie possibilité et nous avons confirmation que c'est quelque chose qui est envisagé», a indiqué Luis Videgaray dans des déclarations à la radio mexicaine Radio Formula.

Le président américain a parlé dans la soirée de mercredi à son homologue mexicain Enrique Pena Nieto et au premier ministre canadien Justin Trudeau: «Ces deux conversations ont été agréables et constructives», a indiqué la Maison-Blanche.

La présidence américaine tente de calmer un peu le jeu après que plusieurs médias américains ont affirmé mercredi que Donald Trump envisageait de se retirer rapidement de ce traité.

Selon ces informations, un décret présidentiel est en préparation et pourrait être signé d'ici à une à deux semaines.

L'administration américaine a deux options: soit demander une renégociation du traité, avec un préavis de 90 jours, soit annoncer sa sortie pure et simple avec un préavis de six mois. Elle peut aussi cumuler les deux.

Ce traité de libre-échange, signé le 1er janvier 1994, a été qualifié à de nombreuses reprises de «désastre» par le président Trump, qui s'est engagé pendant la campagne présidentielle à le renégocier, voire à l'abandonner purement et simplement.

Selon lui, cet accord commercial aurait causé la perte de millions d'emplois pour l'industrie sur le sol américain, ceux-ci ayant notamment été délocalisés au Mexique.

Le Canada est le deuxième partenaire commercial des États-Unis derrière la Chine et le Mexique le troisième. En termes de seules exportations américaines, le Canada et le Mexique sont toutefois loin devant. Les menaces de Donald Trump inquiètent donc plusieurs secteurs de l'économie américaine, notamment les agriculteurs.

Les États-Unis ont affiché en 2016 un déficit commercial de 63 milliards de dollars avec le Mexique, mais de 11 milliards avec le Canada, selon les chiffres américains qui ne concernent que les marchandises.

L'administration Trump a durci le ton ces derniers jours contre le Canada, imposant des mesures tarifaires contre les importations de bois de construction canadien et en menaçant de riposter à des décisions canadiennes qui nuisent aux producteurs laitiers américains. Le bois de construction et le lait ne sont toutefois pas couverts par les dispositions de l'ALENA.

«Les relations sont bonnes - accord très possible», a-t-il toutefois ajouté.

La Maison-Blanche avait fait savoir mercredi soir dans un communiqué que les trois pays signataires prévoyaient de renégocier «rapidement» cet accord commercial.

Le ministre mexicain des Affaires étrangères a pour sa part estimé jeudi que les menaces américaines de sortir de l'accord devaient être prises au sérieux.

«C'est une vraie possibilité et nous avons confirmation que c'est quelque chose qui est envisagé», a déclaré Luis Videgaray sur Radio Formula.

Le président américain a parlé mercredi à son homologue mexicain Enrique Pena Nieto et au premier ministre canadien Justin Trudeau: «Ces deux conversations ont été agréables et constructives», a indiqué mercredi soir la Maison-Blanche.

La présidence américaine tente de calmer un peu le jeu après que plusieurs médias américains ont affirmé mercredi que Donald Trump envisageait de se retirer rapidement de ce traité.

Selon ces informations, un décret présidentiel est en préparation et pourrait être signé d'ici une à deux semaines.

L'administration américaine a deux options: soit demander une renégociation du traité, avec un préavis de 90 jours, soit annoncer sa sortie pure et simple avec un préavis de six mois. Elle peut cumuler les deux.

Ce traité de libre-échange, signé le 1er janvier 1994, a été qualifié à de nombreuses reprises de «désastre» par M. Trump, qui s'est engagé pendant la campagne présidentielle à le renégocier, voire à l'abandonner.

Selon lui, cet accord commercial aurait causé la perte de millions d'emplois pour l'industrie sur le sol américain, ceux-ci ayant notamment été délocalisés au Mexique.

Le Canada est le deuxième partenaire commercial des États-Unis derrière la Chine, et le Mexique le troisième.

Concernant les seules exportations américaines, le Canada et le Mexique sont toutefois loin devant. Les menaces de Donald Trump inquiètent donc plusieurs secteurs de l'économie américaine, notamment les agriculteurs.

Les États-Unis ont affiché en 2016 un déficit commercial de 63 milliards de dollars avec le Mexique, et de 11 milliards avec le Canada, selon les chiffres américains qui ne concernent que les marchandises.

L'administration Trump a durci le ton ces derniers jours contre le Canada, imposant des mesures tarifaires contre les importations de bois de construction canadien et menaçant de riposter à des décisions canadiennes qui nuiraient aux producteurs laitiers américains. Le bois de construction et le lait ne sont toutefois pas couverts par les dispositions de l'ALENA .