Les patrons de PME américains se montrent en majorité optimistes pour 2010, mais les effets de la crise ne sont pas dissipés et près d'un tiers d'entre eux vont jusqu'à douter de leur volonté de continuer à diriger une petite entreprise, selon une étude de la banque CIT.

D'après cette étude publiée mercredi par CIT, spécialisée dans petites et moyennes entreprises, 60% des patrons de PME s'attendent à générer de la croissance cette année.

Moins d'un tiers des répondants (28%) s'attendent à ce que leur chiffre d'affaires soit inchangé et 12% anticipent une baisse de leurs recettes, ajoute l'étude.

Les effets de la crise ne sont pas encore dissipés et 71% des patrons interrogés admettent qu'ils travaillent plus dur et font plus heures qu'avant la crise, 29% d'entre eux allant jusqu'à dire qu'ils doutent de leur volonté de continuer à diriger une petite entreprise.

Illustration de l'adage selon lequel «ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort», les dirigeants de PME ayant survécu à la crise estiment à 81% qu'ils savent mieux qu'avant comment gérer leur entreprise, et 70% jugent que les difficultés traversées pendant la récession ont fait d'eux des dirigeants endurcis.

Quelque 45% admettent aussi que la crise a mis en lumière des faiblesses dans leur entreprise qu'ils ne discernaient pas avant.

Par ailleurs, neuf patrons interrogés sur dix ont estimé ne pas avoir ressenti les bénéfices des plans de soutiens gouvernementaux à l'économie.

L'étude a été conduite par le cabinet Forbes Insight en association avec CIT entre décembre 2009 et janvier 2010 auprès de 220 patrons de PME.