Conrad Black demandera d'être libéré sous caution jusqu'à ce que sa cause soit entendue en appel par la Cour suprême des États-Unis.

L'ex-magnat de la presse, âgé de 64 ans, a été condamné par un jury en 2007 et purge une peine d'emprisonnement de six ans et demi depuis mars 2008.

Les avocats de Black demandent qu'il soit libéré jusqu'à ce que le plus haut tribunal des États-Unis décide si le jury a eu raison de le condamner.

Ils font valoir qu'une cour de Chicago a déjà accepté de libérer sous caution un des codéfendeurs de Black, John Boultbee - dont le cas fait l'objet du même processus.

Les avocats ont estimé que si les procureurs américains ont accepté de libérer sous caution Boultbee, ils devraient faire de même pour Black.

La Cour suprême des États-Unis a fait savoir la semaine dernière qu'elle acceptait d'entendre l'appel dans cette affaire de fraude impliquant le groupe de presse Hollinger International. Le tribunal de plus haute instance aux États-Unis pourrait décider de maintenir le verdict de culpabilité rendu contre Black et ses autres coaccusés, juger qu'il y a eu faute sur l'un des aspects du jugement ou tout simplement renverser le jugement précédent.

Une décision n'est pas attendue avant le mois de juin 2010.