Le premier ministre du Nouveau-Brunswick Brian Gallant dit qu'il fera tout ce qu'il est possible de faire pour que le projet de pipeline Énergie Est voit le jour.

M. Gallant réagissait ainsi à l'annonce surprise de TransCanada qui a fait savoir, jeudi soir, qu'elle demandait à l'Office national de l'énergie de suspendre l'examen de son projet évalué à 15,7 milliards $.

L'entreprise établie à Calgary disait vouloir s'accorder 30 jours pour étudier les récents changements apportés par l'Office national de l'énergie (ONÉ) à son processus d'évaluation environnementale.

L'oléoduc de 4500 kilomètres devrait acheminer 1,1 million de barils de pétrole par jour des sables bitumineux de l'Alberta et de la Saskatchewan jusqu'au Nouveau-Brunswick, en passant par le Québec et l'Ontario.

Le pétrole est destiné aux raffineries de l'est du pays, mais aussi aux marchés d'exportation, à partir du port de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

Dans une déclaration transmise tard jeudi soir, M. Gallant mentionne avoir parlé au directeur général de TransCanada Russ Girling qui lui aurait assuré que la compagnie souhaite bel et bien aller de l'avant avec le processus d'évaluation.

Le premier ministre Gallant ajoute toutefois que l'annulation du projet serait un dur coup à encaisser pour la province, qui espère qu'Énergie Est créera des milliers d'emplois pour les Néo-Brunswickois.