Le premier ministre Brian Gallant rencontrera cette semaine à Washington le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, pour lui demander d'exclure le Nouveau-Brunswick des droits compensateurs imposés au bois d'oeuvre canadien exporté vers les États-Unis.

Wilbur Ross est chargé des négociations menées dans le cadre de l'Accord sur le bois d'oeuvre résineux.

M. Gallant soutient que son gouvernement a formulé des propositions auprès du département du Commerce des États-Unis démontrant que le marché du bois d'oeuvre du Nouveau-Brunswick est ouvert, équitable et exempt de distorsion.

Il y a quelque temps, le Nouveau-Brunswick a retenu les services de David Wilkins, ancien ambassadeur des États-Unis au Canada, pour expliquer sa position aux instances américaines. La province affirme que son industrie n'est pas subventionnée, ce qui lui a fait profiter d'un meilleur traitement face aux droits compensateurs américains.

J. D. Irving, l'un des plus gros producteurs néo-brunswickois, s'est vu imposer des mesures moins sévères que certaines autres entreprises canadiennes.

Fredericton prétend que l'industrie du bois d'oeuvre résineux contribue à l'économie du Nouveau-Brunswick à hauteur de 1,45 milliard de dollars par année et qu'elle emploie plus de 22 000 personnes. Le bois d'oeuvre constitue une part importante des exportations des entreprises du Nouveau-Brunswick.