L'action de Cenovus Energy a chuté de 8,2 %, mardi, après que le producteur pétrolier eut annoncé son intention de vendre davantage d'actifs, une réduction plus importante de ses coûts et le départ à la retraite de son chef de la direction, Brian Ferguson.

Le titre de l'entreprise de Calgary a perdu 84 cents et clôturé à 9,44 $ à la Bourse de Toronto. Il a cédé plus de 45 % depuis que Cenovus a annoncé, à la fin mars, avoir conclu une entente de 17,7 milliards pour racheter des actifs de ConocoPhillips.

Cenovus a été critiquée pour avoir allongé tant d'argent en échange des actifs de sables bitumineux et conventionnels de ConocoPhillips, mais M. Ferguson et d'autres membres de la haute direction ont défendu la transaction.

M. Ferguson a 60 ans. Il prendra sa retraite du poste de chef de la direction et du conseil d'administration le 31 octobre, mais jouera le rôle de conseiller jusqu'à la fin mars. Il dirige Cenovus depuis son lancement en tant que société indépendante inscrite à la Bourse, à la fin 2009.

Depuis qu'elle a été essaimée d'Encana, où M. Ferguson était directeur financier, Cenovus se concentre sur la production conventionnelle et celle de sables bitumineux dans l'Ouest canadien, avec des investissements dans deux raffineries américaines.

Cenovus affirme envisager de vendre entre 4 milliards et 5 milliards d'actifs, une augmentation par rapport à ses intentions précédentes, qui visaient de vendre pour au moins 3,6 milliards d'actifs d'ici la fin de l'année.

Elle aimerait désormais vendre la totalité de ses actifs qui ne sont pas liés aux sables bitumineux, incluant les projets Pelican Lake, Suffield, Weyburn et Palliser, qui produisent ensemble environ l'équivalent de 112 000 barils de pétrole par jour.

Cenovus prévoit aussi des réductions de coûts additionnelles de 1 milliard au cours des trois prochaines années.

Environ la moitié de ces économies devraient être rendue possible par des mesures d'efficience tirées de l'augmentation de sa taille et par de nouvelles techniques de forage.

Des économies de 375 millions devraient aussi être réalisées dans les dépenses générales et administratives, notamment par l'entremise d'une optimisation de la main-d'oeuvre.