Les stocks de pétrole brut ont contre toute attente reculé la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE) mercredi.

Les réserves de brut ont baissé de 3,7 millions de barils, à 379,3 millions, lors de la semaine achevée le 28 novembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à une hausse de 600 000 barils.

Ces stocks se maintiennent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Ils affichent toutefois un recul, de 1,7%, par rapport à la même période l'an dernier.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, progressé de 3 millions de barils, à 116,2 millions de barils, alors que les experts s'attendaient à une baisse de 300 000 barils.

Elles sont en hausse de 2,2% par rapport à la même époque en 2013 mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

Les stocks d'essence ont de leur côté augmenté de 2,1 millions de barils, à 208,6 millions, soit plus que prévu par les experts (+ 800 000 barils).

Ils sont en baisse de 1,8% par rapport à leur niveau de 2013 et descendent sous la limite inférieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.

La production américaine continuait par ailleurs à progresser (à 9,083 millions de barils par jour, mbj) et s'installait pour la quatrième semaine consécutive au-delà du seuil psychologique de 9 mbj, dépassé début novembre pour la première fois depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé la publication de ses statistiques hebdomadaires.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont baissé de 700 000 barils, à 23,9 millions de barils.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,1 million de barils.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,6% de moins qu'à la même période en 2013.

La demande de produits distillés a baissé de 1,5% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 3,2%.

Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 93,4% de leur capacité contre 91,5% la semaine précédente.

Vers 10 h 50, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en janvier s'appréciait de 1,02 dollar à 67,90 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).