Le pétrole new-yorkais a fini en baisse mercredi, se repliant dans l'attente d'une décision sur une intervention militaire en Syrie, souhaitée par le président Barack Obama, et à la veille de la publication des stocks de brut américains.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre a lâché 1,31 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 107,23 dollars.

Il s'agit de son plus bas niveau de clôture depuis lundi dernier.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance, coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE), a fini en baisse de 77 cents pour finir à 114,91 dollars.

«Il semble de plus en plus probable qu'une action soit entreprise contre la Syrie, mais comme c'est souvent le cas, lors du Printemps arabe par exemple, les prix partent à la hausse quand il ne s'agit encore que de prémices, puis la concrétisation des faits entraîne un mouvement de ventes», souligne David Bouckhout de TD Securities.

Le baril de brut avait bondi à plus de 110 dollars la semaine dernière, renchéri par les propos des dirigeants américains sur leur souhait d'attaquer la Syrie en réponse à des attaques présumées à l'arme chimique du régime de Bachar Al-Assad.

Mercredi, la commission des Affaires étrangères du Sénat américain s'apprêtait à voter sur un projet de résolution autorisant ces frappes militaires en Syrie. La réunion devait débuter à 14h00.

Ce vote est l'étape indispensable à l'examen en séance plénière par le Sénat de l'autorisation recherchée par le président Barack Obama pour une intervention militaire.

«Si elle a lieu, le risque reste présent sur l'offre» de pétrole, note David Bouckhout.